Le pays est placé sur la liste de surveillance pour la 4e année consécutive. «Le Cameroun ne respecte pas intégralement les normes minimales pour l'élimination de la traite. Il a par conséquent été placé sur la liste de surveillance de la catégorie 2, pour la quatrième année consécutive. En vertu de l'article 107 de la Trafficking Victims Protection Reauthorization Act, le Cameroun aurait dû être rétrogradé à la catégorie 3».(...)
La note américaine souligne par ailleurs que «des enfants camerounais issus des 10 régions du pays travaillent en situation de servitude domestique involontaire, comme vendeurs de rue et dans les mines. Dans le secteur agricole, on les retrouve dans les plantations de thé ou de cacao. Des enfants camerounais sont également victimes d’exploitation sexuelle à l’intérieur même du pays. En raison d’une sensibilisation accrue du public, les parents confient de moins en moins leurs enfants à des intermédiaires». En conséquence, révèlent les rédacteurs de ce rapport, les auteurs de la traite procèdent de plus en plus par des enlèvements. Les enfants nigérians et béninois transitant par le Cameroun à destination du Gabon, de la Guinée Equatoriale ou de pays voisins sont souvent la proie des trafiquants, dont des syndicats nigérians, qui contraignent ces enfants à travailler dans le pays. Les enfants originaires de la République centrafricaine (Rca) peuvent aussi être trafiqués au Cameroun.(...)
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