(...) Affublés de noms aussi évocateurs que "le secret de Victoria", "Emmanuelle" ou "Juliana", ces salons lui ont permis de prospérer dans cette niche porteuse, jusqu'à ce qu'il abandonne ces activités afin de pouvoir faire son entrée en politique en 2003.(...)
Quand on lui demande, le plus innocemment possible, si ses "masseuses" étaient aussi des prostituées, il vous jette un regard faussement étonné : "Mais bien sûr, à 100 % ! Qu'est-ce que vous croyez qu'il se passe entre un homme et une femme dans une chambre ? Cela dit, je n'espionnais pas mes clients, ce qui se passait c'était une affaire entre eux et les demoiselles. Je n'ai kidnappé personne, les filles étaient libres de faire ce qu'elles voulaient." Il ajoute d'un air docte : "Cher monsieur, le pire dans la vie, ce n'est pas la prostitution, c'est de ne pas faire l'amour ! Les clients sortaient de mes salons heureux, détendus, ravis de cette parenthèse relaxante dans une vie agitée..."(...)
(...) furieux que les policiers aient osé l'arrêter, il révéla qu'en dix ans, il avait versé 1 million de bahts par mois (environ 20 000 euros) à de hauts responsables de la police pour assurer la prospérité de ses salons de massage... Il raconta aussi que ces officiers supérieurs se faisaient faire des gâteries non tarifées dans les salles VIP de ses "maisons" ! Il se fit quelques ennemis dans la maréchaussée.(...)
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