Deux femmes ont saisi la justice nantaise pour une affaire de proxénétisme aggravé. Leur « mac » a été jugé coupable. L'heure du procès qui les intéressait venue, les deux spectateurs, bel embonpoint identique et, pour qui voit le mal partout, mines patibulaires d'hommes interlopes, ont glissé des rangs du fond vers les places de devant. Les voilà donc quasi à portée de souffle des deux jeunes plaignantes qui sont là pour raconter comment l'homme installé dans le box fit régner sur elles sa terreur de proxénète, Mehmet, 34 ans, et comment ses deux co-prévenus, Louis, 33 ans et Cindy, 31 ans, prirent part à l'entreprise. Une proximité un brin incommodante pour les jeunes femmes qui prennent quelque distance en migrant alors sur les sièges voisins de leur avocate respective. Au départ, il était même prévu que l'une des jeunes femmes parle via la visioconférence. « Si elle veut témoigner, mademoiselle... viendra à la barre », indiquait en substance la présidente du tribunal correctionnel de Nantes. (...)
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