http://www.cotecaen.fr/2011/06/16/reseau-de-proxenetisme-interpellations-a-caen/Jeudi 16 juin 2011 à 17:55 par Briac Trébert
Les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme et du proxénétisme de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Bordeaux viennent de réaliser un important coup de filet dans le milieu du proxénétisme, révèle Sud-Ouest. Une vingtaine de personnes auraient été interpellées, lundi, notamment à Caen. Des proxénètes auraient également été arrêtés « dont un en possession de 55 000 euros », détaille le quotidien. Les arrestations se sont déroulées à Bordeaux, Caen, Paris ainsi qu’en Espagne et en Italie. Les enquêteurs auraient repéré « des allers-retours fréquents entre la France et le Nigéria », croit savoir de son côté France 3 Aquitaine. « Bordeaux était la plaque tournante de ce réseau. Les filles, une soixantaine, arrivaient là et travaillaient dans le quartier de la Victoire notamment. Elles pouvaient aussi être envoyées dans d’autres villes comme à Caen ou ailleurs en Europe. Ces filles, traitées comme des esclaves, étaient contraintes par la force à faire le trottoir par des “mammas”, souvent d’anciennes prostituées affranchies des 60 000 euros de dette qu’elles devaient à leur proxénète pour retrouver leur liberté », poursuit la télévision régionale.
Il s’agirait du plus gros réseau de prostitution démantelé cette année en France.
A Caen, de nombreuses camionnettes sont stationnées sur les quais de l’Orne. A la place du chauffeur : des prostituées, Nigériennes, Congolaises, Camerounaises… . Des « camping-cars » difficile à déloger, car, si la loi stipule que l’on ne doit pas stationner plus de sept jours au même endroit, « les fourgons bougent de quelques mètres, au bout de six », soupire une source judiciaire.
Il s’agirait du plus gros réseau de prostitution démantelé cette année en France.
A Caen, de nombreuses camionnettes sont stationnées sur les quais de l’Orne. A la place du chauffeur : des prostituées, Nigériennes, Congolaises, Camerounaises… . Des « camping-cars » difficile à déloger, car, si la loi stipule que l’on ne doit pas stationner plus de sept jours au même endroit, « les fourgons bougent de quelques mètres, au bout de six », soupire une source judiciaire.
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