Les habitants ont-ils raison d’être inquiets de l’essor des salons de massage dans la capitale ?
CHRISTIAN KALCK. Ce phénomène, apparu avec les premières marcheuses de Belleville (originaires du nord de la Chine), est très mouvant. Des salons ouvrent. D’autres ferment. Ce phénomène est lié à la vague du bien-être.
De nombreux salons pratiquent du shiatsu ou d’autres techniques de détente. Il faut donc éviter de faire des amalgames. Seule une minorité de ces établissements pratiquent des dérives sexuelles. Et puis, il existe des salons de massage clandestins installés dans des appartements du XIIIe et dédiés à la communauté asiatique. Des hammams peuvent également abriter de la prostitution. Récemment, deux ont été fermés pour proxénétisme.
Comment jugulez-vous le phénomène ? Nous effectuons des enquêtes de longue haleine avec des filatures et des écoutes téléphoniques. Nous nous associons au GIR (groupe d’intervention régional) à l’Urssaf et à l’inspection du travail.
Le Parisien
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire