Liège. Dans la région liégeoise aussi, le trafic des êtres humains fait des ravages. Depuis deux ans, une série d'actions de prévention est organisée. Mais les auteurs de TEH s'adaptent. Pourtant, ils risquent aujourd'hui des peines bien plus lourdes.
(...)
« On a chacun, à côté de chez soi, un auteur ou une victime de TEH, explique Christian Meulders, responsable de l'ASBL Sürya. Quand, par exemple, un restaurant chinois propose un buffet à volonté pour 7 euros, ça pose question ! »
La sensibilisation du public est d'autant plus nécessaire que les auteurs de TEH ont changé leurs habitudes. « Autrefois, on expliquait que la personne pouvait arborer des coups, qu'elle pouvait être mal habillée, explique Catherine Collignon. Maintenant, ils évitent de frapper leurs victimes à des endroits où on pourrait le remarquer, procurent des habits de meilleure qualité aux gens qu'ils exploitent ». Dans certains secteurs – la prostitution notamment – les exploiteurs ont en outre augmenté les « salaires » des filles. Une victime ira donc moins vite se plaindre spontanément…
Les membres de ce « pôle anti-TEH » estiment que les actions de prévention menées depuis deux ans portent leurs fruits : « en auditorat du travail, le nombre de dossiers TEH était quasi réduit à rien en 2008, confie Jean-Michel Demarche, substitut de l'auditeur du travail à Liège. Maintenant, nous en avons plusieurs par mois ». Au parquet de Liège, le nombre de dossiers ouverts est passé de 75 à près de 150…
Un auteur de faits de TEH risque de un à cinq ans pour des faits de base. Les circonstances aggravantes peuvent faire doubler l'addition, et la peine peut aller jusqu'à vingt ans pour les multirécidivistes. C'est d'ailleurs ce que risque Luc Jadoul, qui s'était évadé de la Justice de paix de Seraing au mois d'août et a été retrouvé en Espagne par ses victimes il y a quinze jours. Le 24 octobre, il comparaîtra pour l'exploitation d'une personne handicapée qu'il a en outre séquestrée et torturée.Lire la suite.
(...)
« On a chacun, à côté de chez soi, un auteur ou une victime de TEH, explique Christian Meulders, responsable de l'ASBL Sürya. Quand, par exemple, un restaurant chinois propose un buffet à volonté pour 7 euros, ça pose question ! »
La sensibilisation du public est d'autant plus nécessaire que les auteurs de TEH ont changé leurs habitudes. « Autrefois, on expliquait que la personne pouvait arborer des coups, qu'elle pouvait être mal habillée, explique Catherine Collignon. Maintenant, ils évitent de frapper leurs victimes à des endroits où on pourrait le remarquer, procurent des habits de meilleure qualité aux gens qu'ils exploitent ». Dans certains secteurs – la prostitution notamment – les exploiteurs ont en outre augmenté les « salaires » des filles. Une victime ira donc moins vite se plaindre spontanément…
Les membres de ce « pôle anti-TEH » estiment que les actions de prévention menées depuis deux ans portent leurs fruits : « en auditorat du travail, le nombre de dossiers TEH était quasi réduit à rien en 2008, confie Jean-Michel Demarche, substitut de l'auditeur du travail à Liège. Maintenant, nous en avons plusieurs par mois ». Au parquet de Liège, le nombre de dossiers ouverts est passé de 75 à près de 150…
Un auteur de faits de TEH risque de un à cinq ans pour des faits de base. Les circonstances aggravantes peuvent faire doubler l'addition, et la peine peut aller jusqu'à vingt ans pour les multirécidivistes. C'est d'ailleurs ce que risque Luc Jadoul, qui s'était évadé de la Justice de paix de Seraing au mois d'août et a été retrouvé en Espagne par ses victimes il y a quinze jours. Le 24 octobre, il comparaîtra pour l'exploitation d'une personne handicapée qu'il a en outre séquestrée et torturée.Lire la suite.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire