L'histoire remonte en février. A ce moment, la brigade de répression du proxénétisme (BRP) avait été saisie de plaintes de quatre prostituées chinoises qui se disaient victimes de racket. Après plusieurs mois d'enquête, les investigations ont permis d'établir que le trio de proxénètes présumés mettait à disposition des prostituées et de leurs clients sept logements situés dans le Xe et le XIXe arrondissement de Paris.
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Le couple de proxénètes chinois avait sous sa coupe une vingtaine de « marcheuses », qui amenaient les clients racolés dans les rues de Belleville dans plusieurs appartements de l’est de la capitale. Elles effectuaient entre trois et dix passes par jour, « facturées » de quarante à soixante euros, a précisé la préfecture de police de Paris. Les proxénètes prélevaient dix euros sur chaque prestation.
Tout en notant d'importants progrès en matière de sécurité à Belleville grâce à l'action de la police, des riverains ont récemment relayé leur préoccupation auprès des autorités sur la persistance d'une prostitution de rue dans le quartier, a indiqué un haut responsable policier.
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