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samedi 22 octobre 2011

Prostitution Carlton : trois nouvelles mises en examen et une mise à pied


La mise à pied par Eiffage vendredi du directeur d'une filiale après ses dépositions sur des parties fines à Paris avec DSK et trois nouvelles mises en examen, dont celle du commissaire Jean-Christophe Lagarde, ont donné une nouvelle dimension à l'affaire de proxénétisme de Lille.
Le commisssaire Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord, soupçonné d'avoir participé à la mise en relation de prostituées avec Dominique Strauss-Kahn pour des parties fines, a été mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée et recel d'abus de biens sociaux et placé sous contrôle judiciaire.
Son avocat Me Olivier Bluche a souligné vendredi soir que son client maintenait "n'avoir commis aucune des infractions qui lui sont reprochées".
Outre le chef de proxénétisme, l'homme d'affaires nordiste Fabrice Paszkowski a aussi été mis en examen pour abus de biens sociaux, association de malfaiteurs et escroquerie et a été placé en détention provisoire. Son ex-compagne Virginie Dufour, l'a été pour proxénétisme aggravé en bande organisée et escroquerie.
La justice s'était penchée sur leur cas à propos du réglement des frais liés à ces voyages outre-Atlantique à trois reprises entre décembre 2010 et mai 2011 à Washington, auxquels a participé le commissaire Lagarde et comprenant des rencontres avec l'ex-directeur du FMI.
La Voix du Nord a affirmé que des jeunes femmes, présentées comme des "secrétaires" d'Eiffage pendant le premier voyage, les accompagnaient lors de ces escapades.
L'ex couple était, semble-t-il, proche de David Roquet, patron de Matériaux enrobés du Nord, une filiale d'Eiffage basée à Annay (Pas-de-Calais), mis en examen la semaine dernière pour "proxénétisme aggravé en bande organisée" et écroué.
Eiffage a indiqué dans un communiqué qu'il se "réserve d'utiliser toutes les voies de droit pour faire en sorte que son image ne soit pas mise en cause au titre d'actes individuels qu'il condamne fermement".
Il serait reproché à ces chefs d'entreprise d'avoir participé au montage financier permettant de régler les frais liés à des soirées avec des prostituées à l'hôtel Murano à Paris, auxquelles auraient participé M. Lagarde et Dominique Strauss-Kahn.
A ce sujet, l'ex-patron du FMI avait demandé dès dimanche à être "entendu le plus rapidement possible par les juges" en charge de l'enquête afin que "soit mis un terme aux insinuations et extrapolations hasardeuses et (...) malveillantes".
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