À 29 ans, elle a réussi dans la vie : mariée, propriétaire d’un appartement, chef d’une petite entreprise lucrative, le tableau serait idyllique s’il n’avait pour décor la prostitution et le proxénétisme.
Car la jeune femme interpellée mardi dans l’Ardèche, avec son mari, est une ancienne prostituée nigériane, devenue à son tour « mama ». Ses activités ont été dénoncées par l’une des jeunes femmes qu’elle a fait venir du Nigeria afin qu’elle travaille pour elle à Lyon (7 e arrondissement).
Comme bien d’autres mamas, cette jeune femme a commencé sur le trottoir lyonnais mais une rencontre a changé le cours de sa vie en 2007. L’un de ses clients, un professeur de mathématiques de vingt-cinq ans son aîné, est tombé amoureux d’elle. Ils se sont mariés, sont restés un temps à Lyon où chacun possède un appartement, avant de s’installer dans un village de l’Ardèche, d’où la jeune femme peut gérer ses « affaires ».
Son mari, aujourd’hui âgé de 54 ans, l’a aidée à obtenir le statut de réfugiée, il assume les frais du ménage et l’accompagne régulièrement dans ses déplacements.
C’est ainsi qu’il se rend avec elle à Madrid (Espagne), où elle prend en charge une jeune Nigériane qui va travailler pour elle. Elle l’héberge dans son appartement du 7 e arrondissement, et met à sa disposition une camionnette, dans le secteur de l’Artillerie. Elle fait venir une seconde jeune femme, mais celle-ci est plus récalcitrante.
Avec son mari, elle la conduit chez une mama expérimentée, installée à Mâcon (Saône-et-Loire), pour une séance destinée à la ramener dans le droit chemin. Mais rien n’y fait, la jeune femme finira par s’enfuir et par dénoncer la mama ardéchoise.
L’enquête a permis d’établir qu’en 2008 et 2009, son activité de proxénète lui a rapporté au minimum 40 000 euros, dont les trois quarts sont partis en Espagne chez son frère.(...) Lire la suite.
Car la jeune femme interpellée mardi dans l’Ardèche, avec son mari, est une ancienne prostituée nigériane, devenue à son tour « mama ». Ses activités ont été dénoncées par l’une des jeunes femmes qu’elle a fait venir du Nigeria afin qu’elle travaille pour elle à Lyon (7 e arrondissement).
Comme bien d’autres mamas, cette jeune femme a commencé sur le trottoir lyonnais mais une rencontre a changé le cours de sa vie en 2007. L’un de ses clients, un professeur de mathématiques de vingt-cinq ans son aîné, est tombé amoureux d’elle. Ils se sont mariés, sont restés un temps à Lyon où chacun possède un appartement, avant de s’installer dans un village de l’Ardèche, d’où la jeune femme peut gérer ses « affaires ».
Son mari, aujourd’hui âgé de 54 ans, l’a aidée à obtenir le statut de réfugiée, il assume les frais du ménage et l’accompagne régulièrement dans ses déplacements.
C’est ainsi qu’il se rend avec elle à Madrid (Espagne), où elle prend en charge une jeune Nigériane qui va travailler pour elle. Elle l’héberge dans son appartement du 7 e arrondissement, et met à sa disposition une camionnette, dans le secteur de l’Artillerie. Elle fait venir une seconde jeune femme, mais celle-ci est plus récalcitrante.
Avec son mari, elle la conduit chez une mama expérimentée, installée à Mâcon (Saône-et-Loire), pour une séance destinée à la ramener dans le droit chemin. Mais rien n’y fait, la jeune femme finira par s’enfuir et par dénoncer la mama ardéchoise.
L’enquête a permis d’établir qu’en 2008 et 2009, son activité de proxénète lui a rapporté au minimum 40 000 euros, dont les trois quarts sont partis en Espagne chez son frère.(...) Lire la suite.
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